« Dans tous les lycées, la journée du vendredi 17 et selon les situations locales celle du samedi 18 devront être consacrées pour les élèves de terminale aux révisions des épreuves des enseignements de spécialité, que ce soit, selon les établissements, sous forme de séances de révision ou de temps libéré » a annoncé dans un tweet (ce n’est pas une blague !) Pap Ndiaye le 14 mars 2023.

C’est-à-dire qu’à moins d’une semaine des épreuves et 2 jours avant lesdites révisions, notre ministre, totalement hors-sol, a fait cette annonce au travers des réseaux sociaux (nouveau mode de communication institutionnel ?). Mépris pour les collègues qui organisent leur temps de travail, eux et mépris pour les personnels de direction qui doivent tout réorganiser dans l’urgence et à la va-vite. Comme si les dates du baccalauréat surgissaient par surprise à ce moment-là.

Le ministre de l’Éducation nationale a expliqué dans ce message, avoir été alerté par les élus du CNVL « sur la nécessité pour les élèves de pouvoir se consacrer aux révisions ». Ah bon ? Il ne pouvait pas s’en douter ? Gouverner c’est prévoir, paraît-il.

Le SNCL dénonce avec la plus grande fermeté cet amateurisme. Quel crédit accorder à ces dirigeants qui ne contrôlent ni ne prévoient rien ?

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