Les nouvelles propositions ministérielles viennent de tomber et d’être communiquées aux académies pour mise en œuvre. Les formations des enseignants doivent impérativement se faire hors du temps scolaire afin de ne pas perturber les cours des élèves. Les Rectorats sont en train d’élaborer la mise en place de ces directives.
Au SNCL, nous ne voyons pas pourquoi les enseignants seraient la seule corporation à effectuer leur formation professionnelle sur leur temps de repos. En effet, le temps de documentation, de préparation des cours et de correction des copies reste incompressible. C’est donc bien sur notre temps libre que nous devrions nous consacrer à notre formation professionnelle. Un comble !
Une idée qui a germé dans les arcanes du Rectorat serait d’imposer la formation professionnelle les soirs, entre 17h et 19h ou des samedis matin. Obligatoirement en visio pour économiser les frais de déplacement.
Or, nous savons tous qu’une formation riche se passe également autour d’un café lors de la pause ou en discutant avec les collègues stagiaires lors du repas. Ces moments sont précieux et permettent de partager les expériences de façon informelle mais enrichissante. Tout cela sera enterré avec les formations via visio.
Et que dire du créneau privilégié ? N’avons-nous pas d’autres occupations les soirs de 17h à 19h ou le samedi ? Le contre-coup de ces exigences pourrait être, entre autres, que les formateurs eux-mêmes se retirent des projets. Le SNCL compte faire remonter ces revendications.
Les personnels de l’EN sont fatigués des multiples exigences de notre hiérarchie qui nous pressurent et nous épuisent. Le SNCL portera votre voix face à ces abus.