Après le « quoi qu’il en coûte » pendant et après la pandémie pour la sauvegarde des entreprises, voilà le retour de bâton et le serrage de ceinture. La France est endettée (ah bon !), il faut trouver 12 milliards d’euros pour 2024 (et ce quoi qu’il nous en coûte, du coup l’Etat nous refait les poches).

L’inflation est repartie au galop et il suffit de faire ses courses au quotidien ou de comparer ses factures de gaz ou d’électricité d’une année sur l’autre pour s’en rendre compte.

Beaucoup de retraités de la fonction publique vivent avec une petite pension, la revalorisation de ces dernières ne compense en rien cette perte de pouvoir d’achat. Il a d’ailleurs été observé durant les 10 dernières années la perte de l’équivalent de 2 à 3 mois de pension !

Un retraité tout comme un actif a les mêmes dépenses domestiques, il mange, il se chauffe, il se lave, il paye ses taxes… bref il consomme, il fait tourner l’économie du pays mais il n’a pas le plus souvent la possibilité de ressources autres que sa pension. Doublement des taxes sur le gaz, augmentation de près de 10% de la facture électricité (25% sur l’année !!!)… on passe du bouclier tarifaire au coup de massue !!

Si on rogne les pensions et si on ne respecte pas l’obligation faite par le code de la sécurité sociale, à savoir revaloriser les pensions selon l’indice INSEE, on met dans la difficulté une bonne partie des millions de retraités de la fonction publique !

L’étape suivante sera-t-elle comme dans certains pays de leur demander un retour au petit boulot voire au remplacement des enseignants absents ? Ou bien allons-nous tout simplement être tenus d’y avoir recours pour subsister !   

Nous reviendrons dans un prochain édito sur d’autres sujets sensibles nous concernant comme la loi « bien vieillir », perte d’autonomie, l’accès aux services publics…

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